vendredi 30 novembre 2007

Look et lumière

Lorsque l'on compose son look, on pense en premier lieu aux pièces que l'on va utiliser pour le construire, mais on oublie souvent de faire attention à certains éléments exogènes qui peuvent pourtant avoir une influence très importante: c'est le cas de la lumière.

Un usager de la mode a soulevé cette question assez délicate en ces termes: J'ai une question pour la Peltag. Elle porte sur la lumière. Par exemple, la pénombre striée de flashes de stroboscope ne mettra pas en valeur un pantalon de tweed gris. La lumière des wagons du métro peut transformer toute personne vaniteuse en cadavre dans le reflet des vitres si son maquillage est inapproprié. J'imagine que le soleil éclatant à son zénith n'est pas non plus toujours la panacée. Bref, comment faire de la lumière, qu'elle soit naturelle ou artificielle, le meilleur allié de son look ?

Il est évident qu'il est assez difficile de composer son look en prévision du type d'éclairage de l'endroit où l'on va, cependant pour utiliser la lumière au mieux, on peut penser à quelques principes simples, qui, s'ils ne peuvent couvrir toutes les situations, aideront, je l'espère, les usagers à tirer au mieux profit de celle-ci.

Tout d'abord, il est essentiel de penser à la lumière dès la conception du look: en effet, on sait bien que la lumière naturelle est la meilleure quand il s'agit d'apprécier la couleur d'un vêtement (surtout ceux qui sont particulièrement réfléchissants, comme les matières synthétiques qui prennent différentes nuances en fonction de la lumière), c'est pourquoi il vaut mieux vérifier l'harmonie des couleurs près de la fenêtre quand la lumière du jour est encore présente. D'autre part, se maquiller est également un geste très sensible à la lumière. Si encore une fois la lumière naturelle reste la plus efficace, on préférera une lumière blanche limite crue, même si elle est très peu flatteuse, je vous l'accorde, à une lumière douce et jaune, car seule la première permettra de juger correctement la dose de poudre ou de blush et évitera de sortir de chez soi avec deux ronds roses foncés à la place des joues. De même seule ce type de lumière permet de bien repérer les défauts à éliminer (rougeurs ou poils disgracieux à épiler par exemple).
Ainsi, avant même de sortir de chez soi, on constate que la lumière doit être bien étudiée.

Une fois dehors, il est beaucoup plus difficile de pouvoir influer sur les types d'éclairage. Quand cet usager de la mode parle de la lumière du métro, il prend l'exemple typique d'une lumière affreuse qui rend moche même la plus jolie des mannequins. A cela, il n'est malheureusement pas grand chose que l'on puisse faire sauf garder à l'esprit que les autres passagers nous voient directement et non pas dans le reflet de la porte du métro, qui est en plus déformante et fait ressortir poches et cernes sous les yeux. C'est déjà cela de pris.

Dans la plupart des lieux où l'on se rend, la lumière est souvent blanche, crue voire au néon (les magasins de vêtements ou les grandes surfaces, les musées et mêmes nos bureaux). Il serait difficilement concevable d'adapter sa garde-robe à cette lumière sachant qu'elle est de toute façon ingrate et que l'on est en plus amené à changer de lieux au cours de la journée et donc à changer d'éclairage.

Heureusement, dans les lieux où la vie sociale est la plus dense, les éclairages jouent plus souvent en notre faveur: dans les restaurants par exemple, la lumière est plus souvent jaune, voire tamisée (la lumière des bougies est celle qui rend le plus beau, ce n'est sans doute pas pour rien que les dîners en amoureux sont aux chandelles), et dans les clubs, c'est souvent la pénombre qui règne, la lumière des spots colorés étant suffisamment diffuse et chaude pour être valorisante. La lumière de stroboscope (heureusement de plus en plus rare) est certes dramatique pour le teint (sans doute moins pour le look) car elle est blanche et donc ingrate (voir plus haut); la Peltag milite d'ailleurs pour la suppression de tous les stroboscopes dans les clubs.

Ainsi, la lumière est un élément omniprésent mais malheureusement trop insaisissable pour réussir à l'apprivoiser afin qu'il soit en toutes circonstances l'allié de son look. En revanche, il faut dans certains cas où l'on peut choisir l'éclairage le faire avec soin, et dans les autres garder à l'esprit que l'on est tous sous la même ampoule et, qu'elle soit à incandescence ou néon, c'est le plus joli look qui l'emportera de toute façon.

mercredi 28 novembre 2007

Look et courbes de tendances

La notion de tendance est abondamment utilisée dans le secteur de la mode et a fortiori par la Peltag dont l'acronyme, faut-il le rappeler, signifie police européenne du look, de la tendance et de l'avant-garde.

La définition de tendance est double: c'est à la fois une disposition naturelle (tendance à la gourmandise) et une évolution ou une orientation (tendance des marchés à la hausse).

Or la vraie question est de savoir comment on reconnaît une tendance. A partir de quel moment passe-t-on d'un comportement marginal adopté par quelques trendsetters à une tendance s'imposant à tous les usagers de la mode? Une tendance, à partir du moment où elle est unanimement reconnue par tous les acteurs de la mode, peut-elle encore être d'avant-garde?

Un usager de la mode posait récemment la question en ces termes: «le Figaro» (cahier «aujourd'hui» du 14 novembre) explique que, décidément, les badges sont tendance. Badges en tissu, badges à motif fleur, etc. Est-ce qu'un truc peut rester tendance quand il est dans «le Figaro»?

Afin de clarifier cette notion de tendance et de s'accorder sur un vocabulaire qui permettra à tous les usagers de la mode de s'y retrouver, la Peltag propose le découpage chronologique des tendances suivant:

la micro tendance: c'est le premier stade de la tendance qui se caractérise par l'adoption en divers points éloignés les uns des autres et sans rapport évident d'un même comportement de look. Adopter la micro tendance est le comportement le plus risqué mais aussi potentiellement le plus valorisant dans la mesure où à ce stade la tendance est encore clairement d'avant-garde.

La tendance magazine: lorsqu'une tendance s'affiche en pleine page des magazines, qu'ils soient pointus et spécialisés ou grands publics, elle s'impose déjà à tous les usagers de la mode comme validée par les instances décideuses du look (les rédactrices de mode qui s' appuient sur les créateurs, confidentiels comme industriels) et peut donc être adoptée sans danger. On parlera alors de tendance magazine.

La tendance lourde: il ne suffit pas que les pantalons larges soient dans tous les magazines pour en faire une tendance lourde de la saison. La conjonction de trois éléments permet de déterminer qu'une tendance devient lourde: c'est déjà une tendance magazine; elle se retrouve dans toutes les boutiques de prêt-à-porter, et pas uniquement les stores multimarques branchés mais aussi les chaînes telles H&M; elle est adoptée en masse dans la rue par les usagers de la mode qui la plébiscitent. Ainsi, le slim (devenu le nouveau noir, comme précisé dans la Question de look du 17 septembre 2007) d'abord reclu sur quelques podiums londoniens est-il rapidement passé à la couverture des magazines avant d'être adopté en masse par les usagers de la mode qui n'ont aujourd'hui plus aucune difficulté à en trouver dans le moindre magasin, même cheap.

La tendance sourde: cette quatrième catégorie est utile en ce qu'elle permet de définir une tendance qui ne fait pas vraiment partie des catégories précédentes: c'est typiquement le cas des tentatives de retour de certaines tendances qui essaient de s'imposer dans les magazines mais y parviennent difficilement, se retrouvent dans les magasins mais ne se vendent pas beaucoup. Par exemple, la Doc Martens déjà évoquée ici par la Peltag ne revient pas en masse mais tente depuis plusieurs années de revenir. Ainsi, elle est présente 'en sourdine' d'où le nom de tendance sourde.

Quand une tendance se développe, elle peut donc passer successivement par ses trois types de tendance (la quatrième étant souvent synonyme d'un développement anarchique de la tendance). Mais il est possible qu'elle saute une étape (comme la micro tendance, certaines étant imposées par les magazines sans net signe avant-coureur) ou que certaines restent coincées à une étape (parce qu'une micro tendance n'arrive pas à s'imposer et reste dans la confidentialité).

Pour illustrer cette chronologie, utilisons l'exemple de la K7: clairement micro tendance en 2006, alors que Catherine Ferroyer-Blanchard prépare son retour, et que certains militent en sa faveur (comme Comité Central ou le label Monster K7), elle a fait l'objet de l'attention de la presse (par exemple dans le Trax de novembre 2007) alors que sa présence sous forme de pendentifs et boucles d'oreilles la rend déjà plus visble, et a fini par s'imposer à l'industrie qui a redécouvert le motif K7 vendu désormais sur moultes sacs et tee-shirts chez H&M.

Ceci explique, je l'espère, le cycle d'une tendance: évidemment c'est tant qu'une tendance est micro ou à la rigeur magazine qu'il est le plus intéressant de l'adopter. Cependant, il ne faut pas dénigrer les tendances une fois lourdes dans la mesure où elles traduisent aussi le succès d'un accessoire ou d'une pièce manifestement plebiscité par les usagers de la mode. Et même si par snobisme, l'on a souvent tendance à vouloir la mépriser, elle constitue néanmoins pour la plupart d'entre nous au minimum 60% des éléments solides (pour ne pas dire basiques) d'une garde- robe (ce qui justifie de ne pas jeter tous ses badges à la poubelle même si le Figaro les trouve tendance).

Enfin, il faut replacer dans une perspective de plus long terme ces tendances. Si l'on raisonne ici rarement sur des durées excédant trois ans, il ne faut pas oublier que le propre de la mode est le retour incessant des tendances. C'est pourquoi il est bon et complexe à la fois de savoir faire le tri entre les pièces issues de micro tendances avortées mais susceptibles de revenir et celles issues de tendances lourdes mais qu'il est préférable d'enterrer à jamais.

La Peltag espère que ces quelques précisions vous aideront à y voir plus claire.

lundi 26 novembre 2007

Look et circonstances atténuantes

La prérogative première de la Peltag est de faire respecter les règles du look en toutes circonstances. Cependant, il en est certaines dans lesquelles il est parfois difficile de respecter ces règles, et il est important de rappeler les 3 exceptions principales afin de libérer les usagers de la mode du stress occasionné par la recherche du look parfait at any time.

Look et tenue de sport:
Quel que soit le sport que l'on pratique, il est un élément de la tenue de sport qui ne peut jamais être joli: la chaussure de sport. En effet, pour le running comme pour le basket, pour le foot comme pour la GRS, les chaussures de sport sont avant tout conçues pour être confortables et protéger notre pied. Et même si les stylistes des marques de sport vous diront qu'ils font des efforts considérables pour améliorer le design de ces chaussures, ce sont alors dans les lignes sportwear mais pour une utilisation non sportive que l'on retrouve les jolis modèles.
Ainsi, s'il est tout à fait facile et même recommandé de continuer à faire des efforts dans la constitution de la tenue de sport, la chaussure de sport moche est tolérée et les agents de la Peltag amenés à patrouiller dans les parcs, stades et autres terrains de sport, ont reçus pour consigne de ne considérer le look qu'au dessus de la cheville.
Il est à noter que les chaussures de danse (chaussons, chaussures à talons de tango) sont une exceptions à l'exception et doivent faire l'objet du même soin dans le choix que toutes les autres chaussures non sportives.

Look et tâches domestiques:
Lorsque l'on vaque à des occupations domestiques, comme passer l'aspirateur, ranger son tiroir à collants, faire les vitres ou faire de la pâtisserie, on a souvent la flemme de s'apprêter et on se laisse commettre des erreurs de looks que l'on sait patentées. Et même si une légère culpabilité peut poindre au moment où l'on saisit son vieux boot cut ou son tee shirt délavé et informe, la certitude qu'aucun agent de la Peltag ne viendra frapper à la porte rassure et apaise.
Il est donc important de rappeler, pour éviter toute culpabilité et surtout tout faux pas, que le laisser-aller (constitué par toute infraction au code vestimentaire de la Peltag) est toléré si et seulement si l'usager de la mode reste enfermé à l'intérieur et n'a de contacts que téléphoniques ou numériques avec le reste du monde. Dès lors qu'il faut mettre un pied dehors (pour faire ses courses au supermarché, aller à la Poste ou au pressing), celui-ci doit être bien chaussé et la tenue conforme aux règles de la Peltag.
Notez également que la tenue d'intérieur hors tâches domestiques n'est pas concernée, et que, même si l'on ne sort pas, squatter son canapé, regarder des DVD et consommer les pâtisseries précédemment préparées doit se faire dans une tenue réglementaire (une jolie robe pull toute douce et confortable, un sweat tout simple mais chaud et agréable).

Look et deux-roues:
En deux-roues (scooter, moto, vélo), et surtout quand la pluie, le froid et le vent frappent, il est important de bien se protéger. La Peltag avait déjà abordé cette question dans sa Question de look, Look et transports en commun, et rappelle donc que lorsque les conditions climatiques se détériorent, les usagers de la mode en deux-roues sont autorisés à porter vestes polaires bien chaudes mais moches, coupe-vent orange flashy pour se faire repérer, imperméable intégrale en plastique transparant pour se protéger de la pluie et de la neige.
Bien sûr, sitôt descendu du deux-roues, l'usager doit au plus vite retrouver sa tenue réglementaire et dispose de 5 minutes à compter du moment où il attache sa monture pour se changer. Le délai peut être portée à 8 minutes lorsque la température descend sous 0°C, le nombre de couches dont il faut se débarrasser devenant alors très important.

La Peltag reste à votre disposition pour toute question relative à ces exceptions.

dimanche 25 novembre 2007

L'organigramme de la Peltag

A plusieurs reprises, des usagers de la mode ont interrogé des agents de la Peltag afin de connaître mieux le fonctionnement de cette institution.

Après plusieurs années de bons et loyaux services, il semble en effet utile de rappeler le mode de fonctionnement de la Peltag : les usagers ne connaissant pas les origines de la création de la Peltag sont dans un premier temps invités à relire l'article écrit à cette occasion par Catherine Ferroyer-Blanchard dans Wendy Magazine (dans les archives, magazine # 3, Des looks bien policés) et qui explique ce qui a poussé à la création d'une telle institution.

L'organigramme de la Peltag est donc le suivant (cliquez sur l'image pour l'agrandir):



Le coeur du pouvoir de la Peltag est donc concentré dans le Comité de Direction Générale (exécutif), qui s'appuie sur les recommandations faites par le Grand Conseil Consultatif de la Peltag (législatif) afin d'édicter ses avis et de mettre régulièrement à jour le code vestimentaire, que les agents de la Peltag (judiciaire) sont chargés de faire respecter.
Il est important de noter que le Grand Conseil Consultatif de la Peltag s'appuie lui-même sur les comités ad hoc d'initiative citoyenne qui traitent de thèmes variés (citons par exemple les comités Sustentation et gastronomie ou Avatars et motifs). Si vous-mêmes, usagers, souhaitez créer un tel comité, sachez que pour que ses travaux soient légitimes, son existence doit être validée par le Comité de Direction Générale sur proposition du Grand Conseil Consultatif. Pour toute création de comité, adressez votre demande à l'agent de la Peltag le plus proche qui transmettra.

Les décisions du Comité de Direction Générale (qu'elles soient de sanction ou de recommandation) sont donc directement inspirées par les usagers de la mode, aussi bien à travers les comités eux-mêmes que les divers rapports témoignant de ce qui se passe dans la rue fournis par les agents, les consultants extérieurs et les services externalisés indépendants (qui tiennent par ailleurs un rôle de prospective déterminant). Il est donc essentiel de bien se rendre compte que si la structure de la Peltag peut paraître autoritaire à première vue (rôle purement consultatif du Grand Conseil, concentration du pouvoir exécutif et législatif réel dans le Comité de Direction Générale, absence d'élection pour en nommer les membres qui sont les créateurs historiques de la Peltag), la base, c'est-à-dire les usagers de la mode restent la source d'inspiration première de toutes les actions de la Peltag .

La Peltag rappelle ainsi que c'est donc notamment à travers les questions de look posées par les usagers que son travail peut s'accomplir dans de bonnes conditions. La Peltag a donc hâte d'en recevoir par dizaines.

Mais la Peltag vous fait confiance.

mercredi 7 novembre 2007

Look et ceintures

Encore une question d'accessoire qui taraude un usager de la mode qui nous pose la question suivante : ' j'ai acquis il y a quelques temps une ceinture de très belle facture, réunissant du vert rose et jaune fluos, munie d'une boucle 90's tout à fait de circonstance, un achat presque parfait donc. Cependant, la taille est un véritable problème, ni taille haute, ni taille basse (même si beurk), mon accessoire fétiche à tendance à flotter entre deux.
Que me conseillez vous? dois je abandonner un fleuron de ma collection? ou tirer un trait sur la mise en valeur d'une taille que je travaille à grands coups d'abdos? ou encore, et là, je n'ose l'imaginer, créer un autre trou?! "

Tout d'abord, il est important de rappeler que oui, la ceinture est un accessoire fondamental. Une magnifique ceinture bien mise en valeur (comme celle décrite ici qui a l'air assez parfaite, en effet) peut à elle seule être une bonne base de look. Et même si aujourd'hui l'harmonisation à outrance du trio chaussures/ceinture/sac constituerait un total look sans doute de mauvais goût, ces 3 éléments séparés ou ensemble sont à choisir avec soin.

Cependant, je ne serais pas aussi catégorique que cet usager qui a l'air de sous-entendre que la ceinture portée taille basse est 'beurk'. En effet, avec un slim taille basse, la ceinture pas trop épaisse est de rigueur. La ceinture large portée taille basse est acceptée par exemple avec une robe coupe droite pour créer une silhouette 60's. Portée taille haute, elle peut se permettre toutes les fantaisies, avec une robe, un pantalon taille haute (mais attention aux passants qui doivent soit rester complètement invisibles soit être adaptés à la largeur de la ceinture), une combinaison...

En ce qui concerne le cas pratique soulevé ici, il n'est évidemment pas question ni d'abandonner cette ceinture ni de prendre du poids pour s'ajuster à elle. La solution du trou supplémentaire me semble être la plus simple et la plus efficace. Pourquoi d'ailleurs en parler avec tant d'effroi?
Il va juste falloir respecter certaines règles: si la ceinture est en cuir, ne pas tenter de faire soi-même le trou, mais se rendre chez un cordonnier qui dispose de poinçons qui permettront de faire un trou régulier et à la même taille que les autres (et qui ne fera même pas payer dans la plupart des cas, encore moins si vous en profitez pour apporter un talon à refaire par la même occasion); si la ceinture est en tissu, ça se corse un peu et il faudra prévoir d'acheter en mercerie un anneau qui viendra délimiter les bords du nouveau trou et empêchera que celui ci ne s'élargisse (un petit coup de marteau suffit en général à fixer les deux anneaux qui se posent des deux côtés de la ceinture).

La Peltag espère avoir répondu à votre question.



mardi 6 novembre 2007

Look, pulls et tricot

L'hiver n'a pas officiellement commencé et pourtant les très froides températures sont déjà bien là. Notre look doit s'adapter pour respecter à la fois le sacro-saint principe de la saisonnalité du look et maintenir une chaleur corporelle suffisante pour rester en vie. A cet effet, il est une pièce de la garde-robe hivernale bien commode, le pull.

Un usager de la mode questionnait récemment la Peltag à ce propos : 'La Peltag a-t-elle une jurisprudence favorable aux gros pulls en laine (voir aux pulls taille XXXXXL)? Et si non compte- t-elle la revoir, à la vue des derniers défilés de prêt à porter homme pour la saison Automne-Hiver 2007-2008?'

Voici donc quelques recommandations de la Peltag pour bien choisir ses pulls :

* la matière: la matière privilégiée est évidemment la laine. Mais bien consciente des contraintes imposées par cette matière (pure, elle gratte; elle ne passe que difficilement en machine; de bonne qualité, elle est assez onéreuse...), la Peltag autorise également le cashmere, l'angora et les mélanges mi-synthétique mi-matières naturelles (laine, coton, cashmere).

* la forme / la taille : pour répondre à la question ci-dessus, oui, les pulls sont des pièces qui se prêtent très bien à l'oversize. Le principe de la robe-pull, hautement recommandée, est par exemple une extrapollation au maximum du pull oversize. A contrario, il est totalement exclu qu'un pull soit juste voire un peu petit. S'il peut sans difficulté être étriqué et près du corps, il ne peut pas se permettre d'être trop court (notamment au niveau des manches, sauf si elles sont délibérement 3/4) ou de boudiner la silhouette en laissant apparaître par exemple les plis du vêtement porté dessous.

* la couleur / le motif : le pull est une pièce qui supporte très bien l'originalité, voire la fantaisie. Les motifs Disney recommandés sur des chaussettes se prêtent aussi fort bien au jeu de l'illustration de pull. Les marchands de laine proposent par ailleurs aujourd'hui une grande variété de coloris, et même des fluos. On trouve enfin des pulls vintage à paillettes et sequins complètement incroyables qui créent un look à eux seuls.

C'est d'ailleurs pourquoi la recommandation ultime de la Peltag est d'inciter les usagers de la mode à se mettre au tricot afin de créer eux-mêmes des pulls incroyables. Si tous les usagers de la mode ne se sentent pas capable de tricoter un pull à motifs pieds-de-poule, ils pourront facilement, en utilisant un patron de base, laisser libre cours à leur imagination en choisissant des couleurs folles ou en créant des motifs improbables. Le pull ainsi créé sera d'autant plus remarqué que le motif ou la couleur seront décalés et qu'on comprendra immédiatement qu'il ne peut avoir été acheté dans le commerce.
De plus, le tricot est une activité saine, un travail manuel précis qui permet de penser à autre chose tout en créant un objet dont on sera fière une fois terminé, malgré les quelques ratés inévitables du début.

Et si l'idée de tricoter vous paraît insupportable, une grand-mère qui s'ennuie (la vôtre ou une autre d'ailleurs) sera sans doute ravie de le faire pour vous!

La Peltag recommande K7 et cas sociaux

Le chef du service d'information clubbing de la Peltag, Crame, est heureux d'annoncer la naissance d'une nouvelle soirée régulière, installée aux Disquaires, le nouveau bar de Guido vers Bastille, et qui s'appelle K7 et Cas sociaux.

La Peltag recommande à tous les usagers de la mode se trouvant à Paris le jeudi 8 novembre à partir de 21h de s'y rendre, pour plusieurs raisons:

* encourager le retour de la K7 : déjà avec Catherine Ferroyer-Blanchard, l'industrie de la musique a été traversée par un souffle de renouveau qui a bien failli la relever. Il aura manqué à peine quelques ventes supplémentaires pour que tout un secteur économique ne renaisse. Aujourd'hui, le marché de la K7 d'occasions est en plein boum et c'est un espoir incroyable pour tous les vendeurs de K7 sur les marchés de France et de Navarre.

* soutenir les cas sociaux : et lutter contre la discrimination qui les touche en se revendiquant soi-même cas social, en se faisant offrir des verres déjà pas chers par un inconnu, ou en arborant fièrement ses relevés Assedic.

* arborer un look K7 : badge, broche, tee-shirt, sweat, robe K7, toutes les déclinaisons de cet accessoire MEGA DO seront à montrer, comparer, envier...





En plus, un agent de la Peltag sera présent pour répondre à toutes vos questions de look K7 et peut-être distribuer quelques bons points looks!